Brown,
botaniste de la bourse,
Le Potager du
roi, Versailles 2009.
20
et 21 juin
2009: Art
& Botanique,
Acte 1, poétique
et transversalité.
La
question d'un
choix de
vision du
monde est trouve réintroduite
ici en terme de subjectivité
et
de mémoire
dans la temporalité des
marchés.
Une restriction
de l'observation
au mouvement Brownien
(utilisée par
la bourse depuis
les années 50 )
implique
une vision du hasard,
«sage». Découvert
en
1820
par
le
botaniste
britannique
Robert
Brown avait
observé des
particules
de
pollen en
suspension
dans l'eau
:
elles semblaient
se
déplacer
dans
tous
les sens,
de
manière
totalement
aléatoire.
En
fait,
ce hasard
décris
à partir
d'une
position de
départ
d'un
grain
de pollen,
et
dans l'ensemble
de
ces déplacements,
fluctue
autour
d'une sorte
de
moyenne. Les
grains
de
pollen
dans le mouvement
brownien
ne font
que
virevolter autour
de
leur position
de départ.
Brown,
Botaniste
de
la
Bourse,
installation.
Et
si
le
krach
s'expliquait
avant
tout
par
le
choix
des
modèles
de
calcul
et
de
prévision
dont
usent
les
professionnels
des
marchés
depuis
des
décennies
?
Le
mouvement Brownien (Bt) comme
processus continu (sans sauts
et en continuité)
s'oppose à
une
autre image de
l'évolution
de la bourse faite
de petits krach, à tout
instant, une image
irrégulière
et
érratique.
Cette dernière
imaginée
à partir
des processus de
Levy, propose une
vision des risques
non réductible à la
volatilité et
non facilement
maîtrisable
par ses agents.Une
conception non
Brownienne du
hasard réintègre
l'économie
de la finance
dans un même
point de
vue, en associant
ses agents
à l'hétérogénéité
(ruptures
et temporalités)
des marchés.
Le
point de vue de
l'actuaire agrégé, 14' vidéo diffusée dans l'installation.
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